Légendes Oubliées d'Emilie Loyer | Les livres de Merlin

Légendes Oubliées d’Emilie Loyer

La rubrique « 3 questions à » est désormais ouverte. Aujourd’hui, nous partons à la découverte des Légendes Oubliées d’Emilie Loyer.

Résumé du livre :
Lorsqu’un groupe de femmes, appelé par le commun des mortels « amazones », attaque des convois de vivres, James Arthura, prince d’un royaume torturé par la cupidité de son voisin, ne s’en soucie pas vraiment. Mais lorsque ces mêmes femmes s’en prennent aux bateaux chargés des plus beaux cadeaux destinés à sa future promise, là c’en est assez ! Afin de retrouver la trace de ces femmes, il va devoir comprendre leurs objectifs. Mais la réalité du devoir le rappelle à l’ordre : la guerre fait rage et de vieilles connaissances refont surface… Sa future promise doit être l’équilibre de son esprit et de sa vie. Mais, il devra vite se rendre à l’évidence : il ne pourra allier ses propres volontés, les différents destins croisés et une rencontre… qui reste inévitable…

Chère apprentie, bienvenue chez Merlin, installe-toi confortablement dans mon fauteuil. Bon commençons. Dis-moi, comment t’est venue l’idée d’intégrer les mythiques amazones ? Quelles sont leurs particularités ? Ces nanas coriaces ne semblent pas ménager le prince Arthura !

Bien que mon premier tome s’intitule « les amazones », il n’est pas fait référence réellement au mythe que nous connaissons. Je reprends toujours quelques points de la mythologie mais mon but n’est pas de répéter l’histoire, plutôt de me servir d’une partie afin d’inventer autre chose. Tout comme pour :

– mon tome 2 « le phénix », qui reprend l’idée de renaître de ses cendres, de surmonter les épreuves pour grandir,

– mon tome 3 « le graal », qui parle de la coupe légendaire et du parcours chaotique pour la trouver, qui n’est en fait qu’un chemin de vie avec, à la clef, la désillusion de savoir que nous avons cherché un objet qui est sous notre nez depuis le début,

– mon tome 4 « les Mara », légende scandinave qui raconte l’histoire de sorcières qui se penchaient sur le sommeil des gens pour leur faire vivre leur pire cauchemar, et qui me sert à introduire une nouvelle espèce féérique,

J’utilise « l’idée de » que j’ajuste à mon récit afin de créer mes propres aventures. Ici, pour le tome 1, il s’agit donc de reprendre l’image de cette femme forte et guerrière qui se battait en troupe de son genre. Mais la comparaison s’arrête là.

Nos héroïnes, chacune à leur façon, ont vécu un traumatisme qu’elles tentent de surmonter à leur manière. En se soutenant, elles grandissent et évoluent. Elles souhaitent alors offrir cette même possibilité à d’autres femmes blessées. Ce sont des guerrières par la force des choses parce que leur monde est en guerre, et pour sauver les innocents, elles doivent prendre les armes et intégrer d’autres combattantes dans leur rang si elles veulent avoir une chance d’anéantir le tyran !

Malheureusement pour le prince Arthura, il se trouve au mauvais endroit, au mauvais moment. C’est lui qui subit une partie des dommages collatéraux et c’est ainsi qu’il se met en quête de débusquer ces femmes qui se font appelées « amazones ».

Je n’en dirai pas davantage, il ne faudrait pas spoiler les lecteurs.

Guerre, intrigue, alliance, mariage… Tu as mis là tous les ingrédients pour faire des Amazones une grande épopée. Que trouveront les lecteurs en ouvrant ce premier tome ?

Ce dont il faut avoir conscience, c’est que le tome 1 est un ouvrage assez terre-à-terre. J’y ai déguisé une part de magie mais qui n’apparaîtra réellement que dans le deuxième tome. Et qui aura une belle part dans les deux derniers ouvrages avec l’apparition d’êtres féériques.

Toutefois, j’ai souhaité qu’un lectorat qui n’ait pas l’habitude de la fantasy puisse aborder mon ouvrage le cœur ouvert. Il n’y a donc pas de créatures magiques, de baguettes ou de sorts dans le premier tome. On y découvre nos personnages, leurs interactions entre eux, leurs histoires, le monde dans lequel ils évoluent. Néanmoins, il ne faut pas croire que e premier chapitre de nos aventures est plat ! Au contraire !

Entre Eléanore qui cherche à accomplir sa vengeance à tout prix, Hannah qui ne souhaite que redevenir cette princesse choyée qu’elle était petite, Elfie qui se bat pour prouver qu’elle est aussi forte qu’un homme, James qui tente d’oublier son amour d’enfance dans les bras d’une étrangère, Dawn qui ne pense qu’à sa prochaine conquête et Franck qui cherche l’identité réelle des amazones, les quiproquo, aventures et suspens sont de la partie !

Tu as fait le choix de publier au format numérique et broché, ainsi qu’en auto-édition et maison d’édition. Quels sont les avantages et inconvénients de chacun selon toi ?

Concernant le choix de l’auto-édition ou de la maison d’édition, j’ai testé les deux. A l’époque de mon premier ouvrage, j’avais contacté deux maisons d’édition. Une petite et une très très grosse ! Cette dernière ne m’a jamais donné de nouvelle, au contraire de la petite qui m’a laissée ma chance. Elle m’a ouvert quelques portes et permis de me lancer. L’avantage est donc qu’elle s’occupe de tout, de A à Z. Entre la correction, la publication, les enregistrements divers et variés. Une bonne maison d’édition trouvera également des séances de dédicaces en salon, en magasin et en manifestation de tout genre à son auteur. Ce dernier n’aura donc plus qu’à mettre les pieds sous la table et signer ses livres. Toutefois, cela a un coût. Une maison d’édition « classique » ne reverse que 7 à 10% du prix du livre en droit d’auteur.

Ce qu’il faut savoir, en ce qui me concerne, c’est que le partenariat avec cette maison d’édition ne m’a pas plu du tout, simplement parce qu’elle ne respectait pas sa part du marché. C’était moi qui trouvais les dates, qui réalisais la plupart des inscriptions etc. J’ai donc récupéré mes droits et me suis lancée dans l’auto-édition.

L’avantage est donc que la totalité du prix du livre vous appartient, une fois que le correcteur, l’illustrateur et l’imprimeur ont été payés, ainsi que les taxes inhérentes à notre pays. A contrario, vous vous occupez de tout ! Du placement de vos livres, de la recherche des dates, de la facturation et autres. C’est très chronophage mais bien plus intéressant et valorisant de mon point de vue.

Quant au choix du numérique ou du papier (en tant qu’auteur et non lecteur), je n’ai pas vraiment réfléchi. Il y a un public pour les e-books et un public pour les brochés. Il y a même un public pour les versions audio (qui sont en cours de réalisation !) à partir de là, j’ouvre mes formats en fonction de la demande « client/lecteur ». Bien sur, le retour sur investissement n’est pas le même. En version e-book, vous pourrez récolter entre 70 et 90% du prix du livre, en fonction des plateformes de vente en sachant que le livre ne vous coûte plus rien, une fois qu’il a été créé. Par contre, il n’est pas possible (de mon point de vue en tout cas), de le vendre aussi cher qu’une version papier.

Pour la version papier, bien plus chère, il faut encore payer son impression et les différents acteurs du livre, vous pourrez ainsi avoir un retour sur investissement de 40 à 70% en fonction de votre livre et de vos partenaires.

Dis-nous, est-ce que derrière ce petit cœur qui bat se cache une terrible amazone ? 😛

Une terrible amazone, probablement pas ! Mais je pense tout de même être une guerrière ! Certaines épreuves de la vie nous façonnent et nous font évoluer. Ce n’est que dans ces moments-là que l’on peut réellement juger de notre courage et de notre motivation. Et bien croyez-moi, sous mes airs doux, dociles et à l’écoute, il ne faut pas me chercher ! Je peux me transformer en tigresse, et cela se confirme encore davantage depuis que je suis maman !!

Merci Emilie pour cet échange très sympa 🙂

Retrouvez le premier tome des Légendes Oubliées d’Emilie Loyer juste ici 👇 :
https://www.amazon.fr/l%C3%A9gendes-oubli%C3%A9es-1-amazones/dp/B01G9TIMKU