La Source Perdue de Khalysta Farall

Aujourd’hui, nous partons à la découverte de La Source Perdue de Khalysta Farall.

Résumé du livre :

Pourquoi fallait-il que cela tombe sur elle ? Sima, une cendre-peau rejetée par son peuple à cause de sa différence, enchaîne les catastrophes depuis qu’elle a eu le malheur d’accepter de servir de guide à Gaert. Véritable porte-poisse ambulant, ce dernier ne semble pourtant pas être qu’un simple noble fuyant un mariage arrangé. Entre les loups, les créatures corrompues, les adeptes d’une dangereuse secte et cet étrange enfant muet qu’il faut à tout prix protéger, Sima se retrouve embarquée dans une quête qui la dépasse totalement.

Tu as réussi à venir, merveilleux ! T’as vu l’état de mon parterre de fleurs ? Quelle catastrophe ! Je suis envahi de nains de jardin depuis hier. Si seulement c’était ces petits bonshommes avec un bonnet rouge, tu sais les bien statiques et souriants, ça ne m’aurait pas ennuyé. Mais non. Ils se font appeler… les bonnets jaunes. J’ai pas compris ce qu’ils attendaient de moi. Enfin bref, tu as raison de pas avoir intégrer de grincheux dans ton histoire. En lisant ton résumé, j’ai été… intrigué. Et crois-moi, tous mes apprentis ne peuvent pas en dire autant ! Qui sont les cendres-peaux ? Tu penses qu’ils sont bons au lancer de nains ? Dis-moi en plus !

Les cendre-peaux sont des humains à part, à la peau grise comme la cendre et totalement glabres. Mais ce qui les caractérise le plus, en dehors de leur physique, ce sont des sens sur-développés grâce à la consommation d’une drogue qu’eux seuls savent préparer, ainsi qu’un très très mauvais caractère. Donc les nains, autant vous dire qu’ils vont les sentir et les entendre venir à des kilomètres, et qu’ils vont bien vite les catapulter hors de leur territoire à coup de pied au derrière.

Sima semble un peu subir le contrat qu’elle a accepté. Que trouvera-t-elle au bout de cette quête, qui n’est finalement pas la sienne ?

Elle trouvera ce qu’elle a tenté de fuir durant bien des années, sans vouloir comprendre qu’on ne se fuit pas soi-même.

Plusieurs lecteurs ont souligné les traits d’esprits et l’humour, présents dans « la Source Perdue ». Ce n’est pas un ton facile mais j’imagine qu’on ne peut que se marrer avec la veine de Gaert. Quels auteurs t’ont inspiré ?

Mes deux principales sources d’inspiration en termes d’humour dans le récit sont David Eddings et sa Belgariade, et Lois MacMaster Bujold avec sa saga Vorkosigan. Ces deux auteurs m’ont appris qu’on pouvait raconter des choses sérieuses, voire dures, tout en gardant toujours une petite pointe d’humour et d’ironie.

Dis-moi, dans la vie, t’es plutôt poissarde ou veinarde ?

Je dirais que je suis plutôt poissarde, ou alors peinarde 🤔 J’ai de la chance dans les trucs importants (santé, amour…) mais à côté de ça je ne peux pas arrivé à un rond-point sans me faire couper la route par quelqu’un qui y est déjà, mon petit doigt de pied vit une grande histoire d’amour avec le pied de la table basse et le karma m’empêche toujours d’ouvrir la boîte de doliprane du côté sans notice. Parfois je me dis que l’univers a juste décidé de m’emmerder sur les petits détails 🤷‍♀️

Merci jeune apprentie pour cet échange 🙂

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