Couverture des Larmes de Saël d'A.D. Martel.

Les larmes de Saël d’A.D. Martel

Aujourd’hui, nous partons à la découverte des Les larmes de Saël d’A.D. Martel.

Résumé du livre :

Des cris, une explosion, le dôme d’énergie qui vacille… Ceylan, la cité la plus sûre au monde, est attaquée. Au cœur du chaos, Arcana découvre le vrai visage des ennemis de son peuple. L’un d’eux, un Saëlien aux iris rouges, est capturé. Déterminée à échapper aux fiançailles orchestrées par son père, la jeune femme décide d’épouser l’ennemi. Un choix qui va bouleverser sa vie et le destin des deux peuples. Pour survivre à Saël, Arcana devra ouvrir son cœur et son esprit.

Chère Martel, bienvenue dans mon humble royaume. Ah oui, tu as raison, on dirait effectivement la caverne où recèlent les contes des milles et unes nuits. Chacun des livres que tu vois est un véritable trésor que je garde jalousement ici. Pas besoin de dragons pour garder tout cela, je ne suis jamais bien loin d’eux, tu peux me croire. Je t’en prie, installe-toi et parle-nous du premier tome des « Larmes de Saël ». Arcana semble une jeune femme bien indépendante, qui en prenant des initiatives contraires aux choix patriarcaux, risque d’envenimer le conflit diplomatique en cours. Qu’est-ce qui la motive ? Va-t-elle regretter ses choix ?

Bonjour cher Merlin et merci de m’accueillir dans ton antre ! Je n’ai pas de difficultés à croire que tu gardes tes livres comme le plus farouche des dragons ! 

“Les Larmes de Saël” narre en effet l’histoire de cette jeune femme au caractère farouche, qui va s’opposer à la volonté de son père, notamment en ce qui concerne un mariage forcé. Elle refuse d’obéir pour vivre sa propre vie. Seulement, elle ne va pas choisir la manière la plus simple et la moins risquée pour y parvenir. En effet, qui irait jusqu’à épouser un ennemi (et un parfait inconnu) pour braver son père ? Insouciance, stupidité… ou bonté d’âme qui s’ignore ? Je ne vais pas pouvoir répondre à tes questions sans gâcher tout l’effet de surprise 😉

Comment définirais-tu « Les Larmes de Saël » ? Plutôt comme de la Fantasy ? comme de la Dystopie ? ou du Post-apo ? voir les trois en même temps ? On veut tout savoir !

Bonne question ! En réalité, c’est un peu les trois à la fois. A vrai dire, je ne réfléchis pas au genre d’un roman quand je l’écris, je laisse l’histoire m’emporter ! Les Larmes de Saël est bien une dystopie puisque l’histoire se déroule dans des sociétés imparfaites, qui ont leur lot d’horreurs et d’obscurités. On n’a, à plusieurs reprises, rapproché le livre de la Fantasy par son côté orientalisant, mais il n’y a pas de magie.

La technologie est en revanche très présente, puisque les citoyens de Ceylan possèdent un bracelet (celui qu’on voit en couverture) qui leur permet de vivre au quotidien (pour activer des passerelles aériennes dans leur cité ou tout simplement écouter de la musique) mais aussi de se défendre. Enfin, le roman a bien un côté post-apo puisque les deux civilisations décrites ont été érigées après la chute de notre monde actuel.

Les couvertures des « Larmes de Saël » sont dignes des plus grands. Penses-tu que l’image et la communication sont un levier essentiel lorsque l’on est auteur indépendant ? Comment fait-on pour attirer de futurs lecteurs ?

Merci, je suis très heureuse que le grand Merlin aime la couverture ! Je pense en effet que les deux éléments que tu cites sont importants. La couverture ne fait pas le livre, certes, mais elle aide à s’y intéresser. Elle reste le reflet de l’histoire qu’on peut découvrir. 

Et quant à ta dernière interrogation : ah ah, je m’interroge toujours moi même. Je pense qu’ouvrir son coeur et mettre de soi dans ses romans est très important. Je souhaite que chaque récit fasse vibrer le lecteur. Il n’y a pas de meilleure récompense ! Donc cela commence par la création d’un bon et beau livre, puis par le fait de communiquer en toute simplicité sur lui. Du moins, ce n’est que mon avis, et je pense que chacun doit le faire à sa façon. Si une formule magique existe, n’hésite pas à nous la donner !

Comment t’es venue l’idée de bâtir une cité grandiose au milieu du désert ?

Ce n’est pas tant la cité grandiose que je voulais créer, mais le contraste entre deux civilisations. Et quoi de mieux qu’un peuple du désert, réduit à la misère, contre une société riche et prospère, vivant en harmonie avec de magnifiques cascades ? “Les Larmes de Saël” n’est pas seulement un récit d’aventures, c’est aussi un roman qui invite à la réflexion sur notre manière actuelle de consommer et de considérer l’autre, qu’il soit de couleur de peau, de richesse ou de pays différents. Nous sommes Ceylan, cette cité aux mille cascades. Mais qu’en est-il du reste du monde, de cette Saël que nous préférons ignorer ?

Merci jeune apprentie pour cet échange charmant 🙂
Passe de belles fêtes de fin d’année !

Retrouvez Les larmes de Saël d’A.D. Martel en version broché ou numérique juste ici 👇 :
https://www.amazon.fr/Larmes-Sa%C3%ABl-D-Martel/dp/1693498073/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=

AUTRES INTERVIEWS

Couverture de La Compagnie de Mortagne de Phil Cartier.

La Compagnie de Mortagne de Phil Cartier

Aujourd’hui, nous partons à la découverte du premier tome des Chroniques d’Avent « La Compagnie de ...

Couverture d'Avoria, de Krystofer Shan Duncan

Avoria de Krystofer Shan Duncan

Aujourd’hui, nous partons à la découverte du premier tome de « Avoria » de Krystofer Shan Duncan. R...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *