La couverture a été dessinée par un ami, Ben des Skullteurs, qui a également dessiné la couverture de la suite « Hanun le libérateur ». J’avais commencé la série de mes romans de médiéval fantastique par « Ducal Combat », qui relate la vie de Kold, un humain guerrier et magicien, puis j’ai voulu écrire du point de vue d’une jeune elfe, ce qui a donné « la petite elfe en colère » (édité au Lys Bleu), puis je suis passé aux nains avec « le grand voyage de Hanun ». Il est intéressant de décrire le même monde et parfois les mêmes événements, mais du point de vue de chaque race. Kold est le fil conducteur entre chaque roman, puisqu’il apparaît ou est cité dans chaque livre.

A la fin du « grand voyage de Hanun », je me suis rendu compte qu’il me restait des choses à écrire au sujet des nains, qui sont des gens tellement intéressants, travailleurs et méritants et j’ai donc poursuivi par « Hanun le libérateur », alors qu’au départ j’avais prévu de passer au point de vue des gobelins, qui est très différent comme on peut le penser.

Décrire un arbre du point de vue d’un elfe c’est parler d »un végétal ami, noble et puissant, enraciné dans la terre-mère, qui vous couvre de son ombre bienfaisante, offre un abri sûr et permet de voir au loin. Du point de vue d’un nain, c’est un grand bâton inutile, qui tient à peine debout en cas de tempête et peut vous tomber dessus à tout moment, qui peut dissimuler des ennemis en embuscade, il est très dangereux d’y grimper car les branches sont traîtres et vous précipitent au sol, elles n’ont pas la fiabilité et la solidité du roc. Un arbre sert surtout à faire du feu.

Voilà un exemple qui montre les points de vue différents suivant la race qui parle et c’est ce qui m’intéresse. Le prochain sera le point de vue gobelin, j’ai déjà une bonne partie des idées du récit en tête, mais j’aimerais finir la saga de Hanun avant et j’ai encore des choses à lui faire faire, je crois que ses aventures finiront en trilogie. (au moins)